Louis a encore fait des siennes. Vous venez de lui confier le nouveau stagiaire, dont pourtant tout le monde chante les louanges pour son sérieux, malgré son jeune âge. Mais, il ne veut guère s’en occuper, prétextant qu’il vaque à des affaires plus importantes. Sans compter qu’il a envoyé sur les roses son plus ancien collègue ! Cette anecdote vous semble dérisoire ? Si vous souhaitez entamer un BTS assistant Manager en alternance, vous serez confronté à ce type de situation. Selon une étude, 10 % du personnel d’entreprise possède une personnalité difficile. Pas de panique, nous vous donnons les clés pour manager ces cas difficiles.

1 - Quels différents types de personnalités difficiles existent ?

Tout d’abord, le manager ne doit pas modifier le comportement des personnes qu’il encadre. Néanmoins, dans une équipe, il est important de contenir ce genre de débordements. En effet, les conséquences peuvent atteindre la productivité de l’entreprise. On ne gère pas une personne paranoïaque de la même manière qu’un anxieux. Il existe :

  • Le paranoïaque voit le mal partout. Il se montre hostile envers le reste du groupe ;
  • L’anxieux fait face à un excès d’émotions. Le plus souvent, il perçoit beaucoup trop de stress par rapport à la pression réelle et le communique facilement aux autres.
  • Le schizoïde ne prend pas part aux activités collectives et tend à s’isoler.
  • La personnalité histrionique dépend de l’affection des autres. Il éprouve le besoin de se situer au centre de l’attention, quitte à dévaloriser ses collègues ou les surévaluer.
  • L’obsessionnel se présente en assoiffé de détails et beaucoup trop rigides faces à la procédure. Cette volonté de contrôle nuit réellement à la productivité collective.
  • Le narcissique se voit comme le meilleur. Son travail ne se critique pas.
  • L’évitant ressent le besoin d’être glorifiée, et ce, quitte à effectuer une tâche ingrate. Il ne supporte pas qu’on ne puisse l’apprécier.
  • Le passif agressif critique, mais jamais complètement.
  • Le dépressif.

 

 

2 - Quelles clés possède-t-on pour manager une personnalité difficile ?

La première étape consiste à analyser le type de personne qui entraîne les relations toxiques. Cette étape vous permettra ensuite d’adapter la position la plus adéquate pour obtenir un changement de comportement uniquement par rapport aux collègues dans le cadre de l’entreprise. Une fois effectuée, vous devez essayer d’adapter votre riposte.                                                            

 

a - Le dialogue

Cela semble assez incroyable, mais le dialogue se pose en solution de recours. Si votre collaborateur semble histrionique ou bien dépendant, oubliez votre ressenti pour lui parler et aller de l’avant. L’évitant a besoin d’être encouragé. Tâchez qu’il donne son point de vue de manière concrète. Le schizoïde peut également apporter son avis, sans s’imbriquer totalement dans l’équipe, ni s’isoler.

 

b - L’affrontement

Également appeler clash, il s’impose pour le narcissique ou l’obsessionnel. Le but ne s’avère pas de pointer la personne du doigt, mais bien de sanctionner le comportement. Très important, ne rentrez pas dans leur jeu ! L’adage ne nous enseigne pas que patience est mère de vertu ?

 

c - Le changement de situation

Au final, derrière toute personne toxique se cache un profond malaise. Elle ne se sent pas bien dans l’équipe. Des problèmes familiaux, par exemple, entravent le bon déroulement au travail. On peut se poser la question de savoir si un changement d’équipe, un dialogue avec tout le monde n’est pas opportun...

 

Au final, le plus important pour manager une personnalité difficile reste la prise en compte de tous les facteurs et un feedback rapide !