Loi carrez
Lors d’une vente ou d’un achat immobilier, il est fait mention de la superficie Loi Carrez. Toutes les explications sur cette loi, son calcul et toutes les précautions à prendre.
1 - Une loi en vigueur depuis décembre 1996
La loi Carrez n° 96-1107 est destinée à améliorer la protection des acquéreurs de lots de copropriété. Elle oblige tout propriétaire vendeur d’un logement individuel ou d’une copropriété à fournir un document attestant et détaillant les superficies privatives. Ce document doit impérativement se retrouver dans l’acte de vente.
a - Est-ce une obligation ?
Vous apprendrez lors du BTS Professions Immobilières en alternance qu'elle n’est obligatoire que pour les copropriétés. C’est alors un document indispensable qui a une valeur juridique très forte.
Bon à savoir : Ce document est obligatoire pour toutes les ventes immobilières en copropriété. La vente d’une maison individuelle n’oblige donc pas à produire ce calcul.
2 - La superficie privative et la surface habitable, quelles différences ?
a - La surface habitable
Elle est obligatoire pour toutes les ventes de biens immobilier. C’est à partir de ses informations que sont calculées la taxe foncière et la taxe d’habitation. Elle correspond à tous les planchers intérieurs et ne prend pas en considération certaines dépendances, à la différence de la superficie privative.
b - La superficie privative
Elle représente la surface de tous les planchers intérieurs d’un bâti. Ne sont pas comptabilisés dans son calcul :
3 - Peut-on mesurer soi-même la superficie privative avant de vendre ?
Cela est possible mais vu la valeur juridique de cette information et des sanctions possibles en cas de mauvaises mesures, mieux vaut confier cette tâche à un professionnel.
En effet, si erreur il y a dans le calcul de la superficie privative, l’acquéreur peut se retourner contre le vendeur et déclencher une procédure juridique. Toutefois il faudra que l’acheteur soit en mesure de prouver que cet élément était une condition primordiale et déterminante.
À moins qu’il accepte une négociation de prix, le vendeur peut être accusé par la justice de vice de consentement ou de dol et le contrat est alors annulé.