Epreuve facultative de langue vivante en BTS Bâtiment : qu’en est-il ?
L’épreuve de langue vivante du BTS Bâtiment est une épreuve de langue dite « facultative » et qui ne concerne pas l’anglais, mais qui s’y ajoute.
1 - Objectifs de l'épreuve
L'épreuve de langue vivante facultative attend de l'étudiant un niveau B1. Il s'agit d'une discipline utile compte tenu du développement des échanges internationaux.
Outre la communication en langue étrangère, l'épreuve de langue facultative vise également à enrichir la culture du candidat.
Le Cadre Européen Commun de Référence des Langues définit le niveau B1 comme suit :
"Un étudiant devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne. Il est en mesure, dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un raisonnement."
2 - Contenu de l'épreuve
Outre la maîtrise de l'oral, on peut diviser le contenu de l'épreuve en trois catégories :
Au niveau B1, l'étudiant est capable d'utiliser de manière suffisamment précise un ensemble de phrases et d'expressions couramment employées, généralement liées à des situations assez prédictibles, de la vie quotidienne.
La compétence lexicale d'un apprenant de niveau B1 peut être décrite ainsi : en termes d'étendue, l'apprenant possède un vocabulaire suffisamment large pour discuter de la plupart des sujets de la vie quotidienne, tels que la famille, les loisirs, les intérêts personnels, le travail, les voyages et l'actualité, en utilisant des périphrases si nécessaire.
Le cadre de maîtrise est le suivant : l'apprenant démontre une bonne connaissance du vocabulaire de base, mais des erreurs significatives peuvent survenir lors de l'expression d'idées plus complexes.
Au-delà des spécificités culturelles liées au monde du travail (comme l'écriture des dates, les unités de mesure, les sigles, les codes vestimentaires, les modes de communication préférés, la gestuelle, etc.), l'éducation intellectuelle des étudiants nécessite un enseignement qui valorise la compréhension des pratiques sociales et des contextes culturels, tant au sein de l'entreprise qu'à l'extérieur.
Il sera donc crucial d'encourager chez les étudiants une connaissance approfondie des pays dont ils apprennent la langue, incluant les valeurs, le contexte socioculturel, les normes de politesse, les traditions, le comportement professionnel, la situation économique et politique, et le fonctionnement des entreprises. Cette connaissance est essentielle pour une communication efficace, qu'elle soit limitée au milieu professionnel ou non.
De façon générale : La personne peut effectuer une description simple et directe de divers sujets dans son domaine, en présentant les points de façon linéaire. Sa prononciation est généralement claire, bien qu'un accent étranger soit parfois perceptible et des erreurs occasionnelles se produisent. Elle peut utiliser une variété de langage simple pour gérer diverses situations de voyage, entamer des conversations sur des sujets familiers, partager ses opinions et échanger des informations liées à la vie quotidienne.
Elle comprend les points principaux des discussions sur des sujets courants, peut lire et comprendre des textes factuels liés à son domaine et ses intérêts, et peut rédiger des textes simples et des notes personnelles pour partager des informations et exprimer des points importants.
3 - Modalités d’évaluation et coefficient
Dans tous les cas, l'évaluation consiste en un entretien oral d'une quarantaine de minutes (dont 20 pour la préparation), sauf dans le cas de la formation professionnelle continue où cette modalité peut varier.
Il s'agit d'une épreuve de coefficient 1 dont seuls les points au-dessus de la moyenne comptent.